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La place de la femme dans la Bible

Bonjour mes amis, aujourd’hui je vais vous parler de la place de la femme

 C’est une question qui revient souvent et que je veux prendre le temps de vous répondre 

Aujourd’hui un sujet qui m’est très demandé et qui est très polémique même dans les églises et qui suscite beaucoup d’opinions différentes : c’est bien la place de la femme dans l’église, dans les familles et même dans la société et l’on voit beaucoup de mouvements qui se lèvent pour l’égalité des femmes, etc. Mais que nous dit la Bible à ce sujet ? Dans un premier temps, voyons : 

1° La place de la femme dans l’histoire biblique de l’Ancien Testament. 

2° Puis à la lumière du Messie Jésus ? Comment Jésus voyait la femme afin de poser une base. 

3°Quelle est la place de la femme aujourd’hui ? Est-ce qu’elle devrait prêcher ? Est-elle égale à l’homme à tous les niveaux ? Est-ce qu’une femme peut diriger une église ?

D’abord, allons voir ce que la Bible nous dit de la place de la femme depuis l’Ancien Testament jusqu’à la résurrection de Jésus pour nous aider à poser les bonnes bases.

Dès que nous regardons l’histoire de la femme à travers les âges : nous voyons qu’elle a été souvent rejetée par les hommes. Traitée comme étant inférieure, elle lui devait totale soumission.

On peut résumer le rôle de la femme dans l’A.T : 

La femme a une très grande importance à condition qu’elle reste chez elle à faire le ménage, la cuisine, la couture, qu’elle laisse les hommes tranquilles et qu’elle transmette la vie et les codes.

Dans l’Ancien Testament, mis à part quelques cas, elle était toujours abaissée et trop souvent écartée de toutes décisions, son seul choix est d’accepter ou de refuser l’avance d’un de ses prétendants au mariage. Bien sûr, certaines ont vécu pleinement à leur place dans la foi et dans une confiance pleine et entière à Dieu, elles sont citées comme exemple de foi et de persévérance dans Hébreux 11 comme Sara la femme d’Abraham, Rahab l’ex-prostituée descendante de la généalogie de Jésus à travers Joseph, Rahab est aussi citée pour ses œuvres dans l’épître de Jacques 2.25. Et aussi toutes ces femmes dont les noms ne sont pas cités, mais dont on parle dans le livre des Hébreux au chapitre 11 dans les versets 35 à 40. 

 Bien sûr, on peut évoquer plus d’une centaine de femmes dans l’A.T comme : Rébecca, Rachel, Débora, Ruth, Judith, Esther, la fille de Pharaon, Anne, etc., mais pour beaucoup nous n’avons même pas leur nom. Elles sont mentionnées à travers leurs maris comme « la femme de lot » « ses filles » ou « la veuve de Sarepta », sans jamais les nommer, les femmes sont des moyens.  

Dans l’Ancien Testament, le handicap de la femme est souvent son impureté menstruelle, mais aussi quand une femme met un enfant au monde, elle doit se purifier, et elle doit se purifier deux fois plus longtemps si c’est une fille qu’elle met au monde !

Les femmes sont aussi des objets de convoitise, et parfois de marchandages épouvantables de la part des hommes…

Quand Abraham arrive en Égypte malgré la tendresse qu’il a pour Sara sa femme, il la présente comme sa sœur, acceptant qu’elle entre dans le harem de Pharaon pour avoir la vie sauve. On pourrait citer aussi Lot qui propose ses filles à ses visiteurs ! C’est terrible !

L’arrivée du Messie Jésus de Nazareth ! 

·         Jésus soutenait les femmes. 

Jésus a fait savoir aux femmes qu’elles étaient intelligentes et intrinsèquement dignes de l’amour de Dieu et de son attention. Pas une seule fois dans les quatre évangiles, il n’a rabaissé une femme. J’aimerais pouvoir dire que je n’ai jamais raconté de plaisanterie qui tournait en ridicule une femme ni regardé une femme d’une manière inappropriée, ou ne lui avoir jamais dit « c’est une affaire d’homme, ne t’en mêle pas ». La plupart des hommes, à un moment de leur vie, ont rabaissé les femmes. Mais Jésus ne l’a jamais fait. Depuis les premiers jours de sa vie, jusqu’au moment où il est monté au ciel, Jésus a eu de l’estime pour les femmes et il les a soutenues. 

Dans Luc 1 et 2, Luc rapporte la naissance et les premiers jours de la vie de Jésus.

Cependant, dans l’histoire de la naissance de Jésus et dans ses premiers jours, Marie a reçu autant, voire plus de reconnaissance que Joseph. Joseph s’est quasiment effacé au second plan. C’est Marie qui a été le centre de ce merveilleux événement. 

À la présentation de Jésus au temple, Anne la prophétesse tenait la place centrale (Luc 2 : 36-38). La Parole de Dieu lui reconnaît sa vie de prière, de jeûne et de sainteté, Au douzième anniversaire de Jésus, Joseph et Marie l’ont emmené au temple à Jérusalem (Luc 2 : 41-52). C’était la Bar Mitzvah de Jésus (il devenait un fils de l’Alliance, un homme aux yeux de la Loi juive. Il n’avait plus à obéir à aucune femme pour le reste de sa vie. Mais quand Joseph et Marie sont retournés à la maison, ils se sont rendu compte que Jésus n’était pas avec le reste de la famille, Ils sont donc, retournés précipitamment à Jérusalem et ont trouvé Jésus dans le temple. Il discutait avec des docteurs de la Loi dans le style de débat courant à cette époque. Marie a dit à Jésus, « Où étais-tu ? Nous t’avons cherché avec angoisse » (verset 48). Jésus (maintenant un fils de l’Alliance, un homme) n’avait qu’à se tourner vers sa mère et dire, « Femme, laisse-moi tranquille ».
 Au lieu de ça, il dit avec beaucoup d’amour et de respect, « Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? (Verset 49). Voyez, il répond à sa mère avec amour et respect.

Dans l’Évangile de Luc on retrouve 24 rencontres entre Jésus et une femme, soit il parle à une femme, soit il la mentionne dans une parabole. À cette époque où les femmes étaient maltraitées et rejetées grossièrement, brutalement et cruellement, Jésus les traitait avec respect ! Et aujourd’hui nous les hommes nous devons traiter les femmes avec le même respect que Jésus. Jésus était l’homme parfait et le modèle qu’on peut donner en exemple aux femmes et aux hommes de toutes les époques et particulièrement encore aujourd’hui.  

Déjà à cette époque ainsi qu’aujourd’hui encore Jésus acceptait pleinement les femmes dans leurs états et dans leurs situations, il était sensible à leurs besoins et faisait tout pour leur venir en aide. 

Prenons un exemple sur ces 24 exemples
 Prenons l’Évangile de Luc 7 36-50    

Luc parle d’une femme qui est venue à un banquet, elle s’est agenouillée et elle a pleuré sur les pieds de Jésus, les baignant de ses larmes, puis les oignant de parfum avant de les sécher avec ses cheveux (Luc 7 :36-50). Ceci était son acte de repentance. Jésus lui permit de le faire sans aucun signe de dégoût ou d’embarras. 

Jésus s’est souvent écarté de sa route pour rendre hommage aux femmes comme des exemples de foi. Jésus alla à la maison de Simon le Pharisien. Il y avait des tables au centre et des sièges autour des tables. Les hommes importants de la ville (les invités de marque de Simon), étaient installés sur ces sièges, mangeant à la table. Mais il y avait pourtant une table à laquelle une personne ne mangeait pas, c’était le maître, l’invité d’honneur… Il n’avait pas eu de quoi se laver, ses pieds et ses mains étaient encore sales. S’il touchait la table, il l’aurait rendue sale pour ceux qui l’entouraient. 

Le repas continua. Soudain, une femme des rues mal famées arriva à ce banquet. Elle s’agenouilla, pleura sur les pieds de Jésus, puis les sécha avec ses cheveux qu’elle venait de dénouer. Elle versa ensuite du parfum sur les pieds de Jésus. C’était une scène choquante. Chaque homme autour de la table savait quelle sorte de femme c’était. Tout le monde avait vu cette scène scandaleuse et attendait pour voir ce que Jésus ferait pour montrer à cette femme pécheresse combien il était saint, combien il était pur. Simon pensa : regardez comment cette femme touche Jésus et comment elle se comporte dans la présence d’hommes de bien comme nous. Nous avons invité cet enseignant pour voir de nos yeux s’il est vraiment un enseignant de Dieu. Maintenant nous sommes sûrs qu’il est un imposteur. S’il était de Dieu, il saurait quel genre de femme elle est. Il ne lui permettrait pas de faire ce qu’elle fait. (Verset 39). 

Du point de vue moyen-oriental, cela est une scène absolument inconcevable. Il y a deux choses qui ne vont pas. La première est que l’hôte (Simon) a délibérément insulté son invité. Il a intentionnellement laissé Jésus, son invité d’honneur, sans aucune possibilité de se laver les mains afin de l’humilier et de lui montrer combien Simon et ses amis lui étaient supérieurs. Les hôtes du Moyen-Orient n’insultent jamais leurs invités. Ils sortent tout ce qu’ils ont de mieux pour le partager avec leurs invités, même si ce n’est que du pain et de l’eau, et même si ça les laisse sans le sou. 

Simon avait fait ce qu’aucun hôte moyen-oriental ne ferait. Mais Jésus fit quelque chose dans ce passage qu’aucun invité du Moyen-Orient ne ferait non plus : Il critiqua son hôte.  

Jésus se leva, regarda la femme, et parla à Simon. Jésus tourna le dos à son hôte devant tous les hommes présents à ce banquet. Regardant la femme avec compassion, Jésus fit des reproches à Simon, en lui disant, « Tu m’as traité avec mépris depuis que je suis entré chez toi. Tu n’as pas envoyé de serviteur pour me laver les mains et les pieds. Tu ne m’as même pas donné d’eau pour que je me lave les mains et les pieds. Mais cette femme n’a cessé de me laver les pieds avec ses larmes depuis le moment où elle est entrée. Elle a fait ce que tu aurais dû faire, et elle, et non pas toi, repartira justifiée. (Luc 7 :44-50). 

Regardons aussi l’équipe de femmes qui accompagnaient Jésus :

Autant que je sache, aucun Rabbin du temps de Jésus ne comptait de femmes au nombre de ses disciples. Mais Luc dit que Jésus incluait les femmes dans le cercle de ceux qui le suivaient, même des femmes de milieux plus que douteux. 

Luc 8 2-3 Les douze étaient avec lui et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies : Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sorti sept démons, Jeanne, femme de Chuza, intendant d’Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens.  

Oui, Jésus était sensible à leurs besoins :

Jésus était sensible aux handicaps sociaux et religieux que devaient surmonter les femmes, et il a soulagé ces fardeaux. Il était compatissant et attentionné. 

Un jour, Jésus rendit visite à Pierre chez lui dans sa maison, et la belle-mère de Pierre était malade. Au Moyen-Orient, même si une femme de la maison est malade, elle se lève pour prendre soin de l’hôte. Jésus, bien sûr, n’était pas un hôte ordinaire. Il était un rabbin, un enseignant de la loi de Dieu. Il était en droit d’entrer dans une maison, de s’asseoir, et de demander « Où est mon thé ? » Mais il ne l’a pas fait. Jésus a refusé d’exercer son privilège. Au lieu de cela, il alla voir la belle-mère de Pierre et lui imposa les mains. Il refusa qu’elle le serve tant que lui-même ne l’avait pas servie. 

Une autre fois, Jésus ramena à la vie le fils de la veuve de Nain (Luc 7 : 11-17). La position des veuves dans la culture moyen-orientale est tragique si elles n’ont pas de parents masculins pour prendre soin d’elles. Alors que Jésus regardait cette procession d’enterrement, il vit les quelques porteurs du cercueil et cette femme seule marchant derrière. Il comprit qu’il n’y avait pas d’autre homme dans sa parenté pour prendre soin de cette femme. Par compassion pour cette pauvre femme, Jésus s’approcha, toucha le jeune homme, et le ramena à la vie. 

De façon plus marquée encore, nous voyons, dans l’Évangile de Luc, Jésus s’opposant aux préjugés et aux abus de la religion organisée envers les femmes. Dans cette partie du monde, de tels comportements peuvent être dangereux. Dans Luc 20, Jésus défendait les veuves contre la cupidité des pharisiens.  

Nous devons honorer toutes les femmes avec le même amour et le même respect que Jésus leur manifestait. Regardons LUC 13 versets 10-17 

 Jésus à ce moment-là, était en train de prêcher dans une synagogue et parlait avec les hommes et tout d’un coup, il voit une femme avec le dos courbé et donc il appelle cette femme et il fit ensuite cinq choses qui étaient étonnantes dans la mesure où cela tranchait avec le moule culturel de cette époque. D’abord, il appela cette femme depuis l’endroit où elle se trouvait (au fond de la pièce, au fond de la synagogue qui mesure 20 mètres de large et 40 mètres de long, il la voit de l et il l’appelle, et lui demanda de venir sur le devant, vers l’emplacement des hommes où était réuni tous ces docteurs de la loi Il interrompit l’enseignement de la Parole de Dieu (le moment le plus sacré dans la vie Juive), pour s’occuper d’une femme. 

Deuxièmement, Jésus fit une entorse à sa culture pour lui parler devant tous ces pharisiens, donnant l’importance à cette femme. 

Jésus fit une troisième fois entorse à sa culture : Il imposa les mains à cette femme. Il ne fallait absolument pas toucher une femme, surtout dans le temple !

Quatrièmement point, Jésus affirmait sa valeur dans la société. Ces hommes dans la synagogue pensaient probablement : « Que fait-elle ici ? Que fait-il ? Il la touche. Regardez ce qu’il fait dans le lieu saint de Dieu. » 

Jésus connaissait leurs cœurs et leur dit, « Est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne pour le mener boire ? » (Luc 13 :15). Tous savaient qu’ils transgressaient le sabbat en donnant à boire à leurs bêtes. 
Jésus continua, « Cette femme a bien plus de valeur qu’aucun de vos animaux. Cette femme n’est pas un animal ; elle est une ‘fille d’Abraham’ » (Luc 13 :16). En disant ces mots, Il la restaura dans une bonne posture. 

Cet épisode est particulièrement important, car Jésus a volontairement risqué sa vie pour une femme. Il a humilié ses opposants dans leur propre synagogue en exerçant un ministère de gentillesse et de pitié envers une femme. C’est pour cet acte de gentillesse et d’amour divin, et pour beaucoup d’autres dans ce genre, que ces hommes l’ont envoyé à la Croix. 

Dans Luc 21 ; Jésus et ses disciples étaient dans le temple. Les disciples regardaient les gens riches déposer leurs sacs d’or dans le tronc. Soudain Jésus dit : « Avez-vous vu ça ? ». Ils demandèrent, « Quoi ? Y-a-t-il eu un gros sac plein d’argent que nous ayons manqué ? » Jésus répondit « Non, non, avez-vous vu cette pauvre veuve ? » Les disciples répondirent, « Oui, nous l’avons vue. Elle a seulement mis dans l’offrande deux petites pièces ». 
Jésus dit, « Vous ne comprenez pas. Vous n’avez pas vraiment pas saisi, n’est-ce pas ? Les autres ont donné leur superflu, mais elle a donné tout ce qu’elle avait ». Une veuve anonyme est devenue un exemple de la générosité que Dieu attend de nous tous. 

Au contraire de certains comportements de notre époque, Jésus n’exploite jamais les femmes. Il est celui qui ose parler ouvertement avec une femme au puits, dans Jean 4. Il est allé à l’encontre de toutes les normes de sa culture en faisant cela. Et pourtant, la femme même quand elle a été démasquée pour ce qu’elle était (une femme aux multiples mariages et une vie sordide) n’a jamais été menacée. Jésus ne l’a jamais humiliée. Il l’a simplement sortie de sa souillure et l’a gentiment revêtue de la justice de son Père céleste. Voyez cette femme, c’est cette femme samaritaine au bord du puits.

Les disciples de Jésus revinrent aux puits et trouvèrent leur honorable maître parlant avec cette femme. Jean raconte, « Toutefois, aucun ne dit : Que demandes-tu ? ou de quoi parles-tu avec elle ? » (Traduction la Colombe). Pourquoi ont-ils posé ces questions ? Parce que Jésus se tient là, parfaitement viril, parfaitement assuré de son sens de la virilité, et n’ayant pas ce besoin de rabaisser les femmes pour se prouver qu’il est un homme. 

Jésus n’a jamais intimidé ou menacé une femme, et il n’a jamais été menacé ou intimidé par une femme. Avec Jésus il n’y avait ni regard équivoque ni plaisanterie grossière. Il n’avait rien à prouver, parce qu’il était un homme à 100%. 

C’est pourquoi aussi bien les hommes que les femmes étaient attirés par Jésus ; Jésus élevait et soutenait chaque femme qui venait à lui. Les femmes trouvaient en lui ce qu’elles auraient aimé trouver en tout homme et particulièrement dans leur mari ! Et les hommes voyaient en lui l’homme qu’ils devraient être.

Conclusion : Refugiez-vous en Jésus lui seul saura vous comprendre et vous aider. Vous savez je reçois tous les jours des appels de femmes désespérées, rejetées, abusées trompées, venez ou revenez à Jésus lui seul pourra vous consoler. Trop de femmes sont abusées par leurs pasteurs, enseignants légalistes qui leur disent que c’est de leur faute. Non, arrêtez de fréquenter des pharisiens de tous types et tournez-vous vers Jésus !     

Oh, malheureusement, le temps a vite passé, et promis, la semaine prochaine je répondrai à toutes ces questions :  

Quelle est la place de la femme aujourd’hui dans l’église ? Dans la famille ? 
On vient de voir ensemble dans cette vidéo que Jésus n’est pas du tout dans l’optique de rabaisser les femmes de les traiter moins bien que les hommes. C’est vrai que parmi les 12 apôtres Jésus n’a pas choisi de femme.

Dans la parole de Dieu, l’apôtre Paul dans son épître aux Galates 3 : 28 déclare qu’au niveau du salut : « Il n’y a plus ni Juif, ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni homme libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous, vous n’êtes qu’un en Jésus Christ ». 

Donc, on se donne rendez-vous la semaine prochaine et je répondrai à toutes ces questions concernant :  La place de la femme dans l’église aujourd’hui ? Que le Seigneur vous bénisse et à la semaine prochaine ! 

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