Comment le Seigneur Jésus veut aussi transformer notre mariage !
S’il y a une étape importante dans notre vie après la conversion, c’est bien celle du mariage. En effet, c’est la période la plus importante de notre vie où nous allons nous unir avec une autre personne. Ce soir, je voudrais vous encourager , nous les hommes qui ont épousé une femme et qui aujourd’hui ne se sentent pas très à l’aise dans leur vie de couple et dans leur vie de tous les jours.
Nous nous rappelons notre vie au départ où nous étions fiancés, nous étions très excités de la vie qui nous attendait, car nous étions certains d’avoir trouvé une perle rare de grande valeur.
Le problème n’est pas venu d’elle, mais de nous, alors que nous avions une haute opinion de nous-mêmes, en effet, nous avions vécu notre vie de célibataire comme étant des hommes parfaits, agréables, joyaux, pleins de vie et d’espérance, qui avaient toutes les qualités à apporter à ce futur mariage. Mais dès le premier jour de notre union à notre femme, nous avons remarqué que quelque chose n’allait pas et il nous a fallu du temps pour réaliser que c’était d’abord nous-mêmes, c’était pourtant pratique et facile d’accuser notre conjoint. Mais la réalité c’est révélé au cours des premiers mois, nous n’avions pas terminé notre adolescence et nous étions plus intéressés d’aller discuter avec nos amis à l’extérieur, où d’aller voir nos copains que de faire face à la situation à la maison. Pourtant à cette époque, nous connaissions déjà le Seigneur et ce qu’il avait accompli pour nous sur la croix afin de nous pardonner nos péchés et de nous donner une vie nouvelle ! C’est vrai, mais hélas c’était tout ce que nous avions expérimenté avec Lui.
Déjà les premiers conflits arrivaient rapidement, surtout quand notre épouse souhaitait aller visiter ses parents, ses propres amies, le style de meubles à acheter, etc. les sujets étaient variés et nombreux. Chaque peccadille, chaque petit détail devenait vite un problème entre nous.
En fait, nous nous sommes aperçus que nous étions encore tous les deux des adolescents et que nous n’avions pas fini de grandir pour devenir un homme et une femme. Alors que nous pensions êtres des hommes et même pourquoi pas des « maîtres », car à cette époque, notre orgueil n’avait pas de limite. Orgueil spirituel comme orgueil tout court, car nous étions tellement fiers de nous et totalement aveugles ! Oh ! Je me souviens le jour de notre mariage, je me suis levé de table pour déclarer devant tous « Que j’étais vraiment l’homme le plus chanceux et le plus heureux de tous, d’avoir trouvé une perle nommée « Sonia ! » Vraiment, j’étais au comble de l’orgueil et de l’aveuglement. Je dis souvent qu’être amoureux rend aveugle ! Mais que le mariage rend la vue !
J’allais trouver la vue plus ou moins rapidement dans les mois qui ont suivi cette déclaration dont aujourd’hui, j’ai honte ! Nous étions début juin 1974, et nous sommes partis en Norvège en voyage de noces, avec un voyage organisé par notre belle-sœur. Nous vivions sous la tente en pleine nature au bord des lacs avec un temps pluvieux, et un climat froid et humide, alors nous sommes vites rentrés en France, où j’étais moniteur dans un camp de jeunes à Matha en Charente-Maritime, j’étais tellement euphorique que j’avais oublié de regarder la date du camp et nous sommes arrivés 8 jours avant le début de celui-ci, dans un champ à peine fauché. En arrivant, on s’est vite aperçu qu’il y avait un problème de date et nous avons constaté que le camp démarrait bien une semaine plus tard, et nous n’avions rien prévu pour les 8 jours à venir. Puis, tout d’un coup nous rappelant que ma sœur et son mari étaient directeurs d’une colonie à l’île d’Oléron, nous sommes allés les rejoindre et où ils ont pu nous héberger.
Mais pendant ce camp, j’étais ce jeune homme flamboyant surtout auprès des jeunes filles et je n’avais pas réalisé que cela aussi devait changer. Ce n’était pas facile pour ma femme et un jour elle m’a parlé à cœur ouvert : Je trouve que j’ai épousé un gamin ! Et j’ai dû reconnaître que c’était vrai ! Et elle s’est mise à pleurer, et là la vue a commencé à revenir, j’étais obligé de reconnaître qu’elle avait raison. J’avais tellement une haute opinion de moi-même que j’avais du mal à atterrir. Effectivement, j’étais resté un gamin, alors que maintenant j’étais marié et avais la responsabilité de mon épouse. Je me souviens de cette première année de mariage ou j’avais un travail de conférencier, représentant de L’Imprimerie Nationale, je gagnais extrêmement bien ma vie, mais tel qu’une cigale, j’avais oublié de mettre de l’argent de côté pour payer mes impôts, et arrivé en septembre, je ne pouvais pas payer ma quote-part, gagnée dans l’année avec ce travail et c’est ma femme qui avait économisé durant toute sa jeunesse alors qu’elle était secrétaire dactylo pour préparer son trousseau de mariage qui allait réglé cette énorme facture des impôts.
À cette époque, nous vivions encore sous la nécessité pour les jeunes filles de préparer leur trousseau de mariage, chose qui aurait été une grande aide pour beaucoup d’entre vous. Au niveau du Certificat d’Études, les jeunes filles préparaient leur trousseau (drap, vaisselle, couverts …) Suivaient aussi des cours à l’école ménagère pour apprendre à gérer leur future maison (Nourriture-Budget-repassage-couture entretient de la maison. etc.)
Quant aux garçons, on apprenait un peu de mécanique, de plomberie, d’électricité, et aussi prendre soin des poules et des lapins. C’était une éducation concrète et pratique.
Mais je dis souvent, le bonheur n’est pas dans le mariage. C’est avant d’être marié si vous ne trouvez pas votre relation personnelle avec Le Seigneur, ce n’est pas le mariage qui va arranger les choses, mais plutôt les compliquer.
Après avoir constaté nos problèmes de mariage, nous sommes allés habiter à Parly 2, un très joli appartement, mais au bout d’une année nous n’avions jamais rencontré nos voisins de palier, tout le monde vivait comme des étrangers, chacun pour soi. Afin de briser cette spirale infernale, j’ai décidé de mettre sur la baie vitrée de l’appartement en lettre fluo, en grandes lettres comme cela un texte qui disait : – Jésus t’aime et veut te sauver ! Eh bien, Je n’ai eu qu’une seule et unique visite, le gardien de l’immeuble en furie, me demandant d’enlever de suite mon message, car c’était interdit de mettre des textes politiques ou religieux sur les baies vitrées des appartements. Nous avons alors compris que nous devions déménager de ce lieu.
Nous sommes allés habiter dans un petit village à Orgeval dans les Yvelines, où là, dès la première semaine nous avons invité nos voisins pour venir boire un verre à la maison. Les deux immeubles voisins sont venus et nous avons fait connaissance en nous présentant comme chrétiens, nés de nouveau et donnant ma femme et moi notre témoignage. Les gens ont été très polis et très gentils avec nous et nous avons pu lier quelques amitiés puis nous nous sommes rencontrés individuellement et plusieurs ont donné leur vie au Seigneur Jésus.
Nous avons alors été conduits à réaliser une cassette audio pour raconter à chacun notre conversion, quelques chants à l’époque d’un groupe qui s’appelait « les reflets » et appeler nos auditeurs à eux -mêmes se convertir en se tournant vers Jésus-Christ. Nous avons été conduits à réaliser des cassettes de messages de différents pasteurs pour les distribuer à chacun. Et, chacun comme cela, a eu à sa guise de pouvoir grandir en connaissant davantage le Seigneur. Plusieurs encore se sont donnés au Seigneur ainsi que le curé d’un village voisin…
Puis nous avons organisé le passage d’un film dans la salle municipale « La croix et le poignard » de David Wilkerson, dans un village de 1000 habitants nous avons pu réunir 600 habitants qui étaient venus à cette soirée. À cette époque, j’étais responsable de « Team Challenge » à Paris, nous travaillions parmi les drogués. Nous étions venus à cette soirée avec un ex-gangster et une ex-prostituée, leurs témoignages étaient bouleversants, l’effet a été immédiat. Quelques semaines après, nous étions plus de 100 convertis dans le groupe de maison, des familles entières, la directrice de l’École privée Catholique, nos voisins, du dessus, du dessous, etc. Ce groupe a évolué en église locale, mais nous ne savions pas comment les enseigner et malheureusement les principes de loi et les effets des excès de l’Évangile charismatique se sont fait sentir, et l’église a périclité au bout de 6 ans.
Dès la fin de la troisième année de ce travail à Orgeval, nous avions dû déménager à Sèvres, car j’étais devenu ancien dans une grande église à Paris dans l’église du Point du Jour où nous avions lancé le travail de la sonorisation- l’église n’était sonorisée avant- et de l’enregistrement en cassettes des messages du pasteur Jules Thobois.
À cette période, nous servions le Seigneur à plein temps, j’avais quitté mon travail et nous nous attendions au Seigneur en toute chose, aussi bien, pour payer le loyer de notre appartement et même pour acheter de la nourriture. J’ai reçu ce verset de Mathieu 6 : 33 « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et toutes choses vous seront données par-dessus tout. »
Nous avons fait ainsi des expériences merveilleuses par exemple un jour, nous n’avions rien à manger et nous avons prié le Seigneur pour qu’il nous envoie de la nourriture et puis je sors de l’appartement et je trouve devant la porte un panier garni ! Un frère ou une sœur avait été averti par le Seigneur et avait déposé ce panier, nous n’avons jamais su qui était cette personne. Merci Seigneur ! Une autre fois, nous n’avions plus d’argent je vais à la boîte postale, relever le courrier, il y avait une enveloppe avec 30 francs de l’époque ainsi nous avons pu acheter de quoi nous nourrir. Croyez-moi la nourriture à un autre goût quand elle est offerte par le Seigneur Jésus.
Un autre jour, un dimanche nous devions partir à Jeunesse en Mission à Lausanne en Suisse et nous n’avions pas d’argent pour mettre de l’essence dans notre vieille voiture. Nous sommes allés au culte comme d’habitude et en quittant l’église, je trouve un billet de 200 francs dans ma Bible, l’argent nécessaire pour faire le plein jusqu’à Lausanne. En route, notre fils avait faim et nous roulions sur une route déparmentale, et ma femme me dit : « Regarde sur le bord de la route, il y a plein de pommes sur le sol ». Nous nous sommes donc arrêtés, et ma femme a préparé une compote pour notre fils. Merci Seigneur !
Arrivé au terme de ce voyage Tom Bloomer, le directeur de Jeunesse en Mission nous a tendu une clef d’un appartement qu’une sœur qui avait mit à notre disposition avec un frigo plein de nourriture.
De vivre par la foi, en comptant sur le Seigneur Jésus et sa fidélité, nous a fait bien grandir.
Psaumes 121 : 2 :« Ne pas rechercher le secours des hommes, mais celui de l’Éternel qui a fait les cieux et la terre ».
C’est la meilleure formation que l’on peut recevoir !
Mais, je veux revenir à notre vie de couple. La base de notre travail à l’extérieur et le travail que Dieu fait dans notre cœur et particulièrement dans notre vie de couple.
Pour moi, il y a une vérité fondamentale. Notre première église est à la maison ! Cela ne sert à rien d’encourager les autres dans une assemblée locale si notre vie à la maison ne reflète pas cette relation avec le Seigneur et qu’elle n’est pas à la gloire du Seigneur !
La vie personnelle et véritable est réelle à la maison avec notre épouse et nos enfants.
Briller à l’extérieur quand tout est désordre et défaites à la maison est un leurre, une illusion !
La réalité est en Christ, à la maison !
Colossiens 2 : 17 « Tout cela n’était que l’ombre des choses à venir, mais la réalité est en Christ ».
Puis notre premier enfant est arrivé et ensemble avec ma femme nous avons fait tout ce qu’il fallait pour prendre soin de lui, c’était notre combat de tous les jours et même si j’avais le sentiment d’avoir pour un temps perdu ma femme, car elle était nuit et jour au service de ce cadeau de Dieu, se relevant la nuit pour l’allaiter ou voir s’il respirait encore !
Pour ma part, j’étais déjà sourd aux besoins de l’enfant, mais dès qu’il a eu l’âge de jouer, j’ai pris pleinement ma place de Papa en jouant, en lui racontant une histoire chaque soir et priant avec lui, passant du temps à parler avec lui. Oh ! Je me souviens des longs moments à taper le ballon de foot avec lui, et de voir en lui, un caractère terrible, il voulait faire des matches de football et chaque jour je le battais par des scores de 10 à 0, mais il me disait que j’avais triché et qu’il était plus fort que moi. Je n’en revenais pas, je me disais que j’avais fait avec ma Sonia, un monstre d’orgueil. Heureusement que le Seigneur s’est aussi occupé de lui et qu’après quelques années, il est revenu à la réalité ! Depuis, il me bat au foot, mais j’accepte pleinement cette réalité ! Cet enfant est une grande bénédiction ainsi que les deux autres qui ont suivi.
Ma vie chrétienne a été obnubilée par deux questions :
1° Qui peut enlever cet orgueil et cette prétention en moi ?
2° Comment faire pour avoir la victoire sur ma chair ?
J’ai cherché longtemps et je voyais ben que ma femme subissait souvent et se soumettait tranquillement au Seigneur, attendant des jours meilleurs.
À cette époque quand nous avions un avis différent sur toutes choses, c’était de longues discussions pour essayer de gagner l’autre, de convaincre l’autre. Puis cela se terminait par une soumission apparente, mais jamais par une paix réelle. Ni l’un ni l’autre ne voulait céder aux argumentations et cela pouvait durer des heures et se terminer par une bouderie qui pouvait durer 2-3 jours. Je me souviens qu’après une bouderie de quelques jours, j’avais demandé pardon à ma femme, mais elle ne voulut pas l’accepter, car elle me disait :
– « Toi, tu demandes trop vite pardon et pour finir tu ne changes pas ! »
Et nous nous étions endormis ce soir-là. Vers minuit ma femme me réveille et me dit :
« Eh, pardon chéri, je te demande pardon, car cette nuit, j’ai tremblé comme si mon cœur allait s’arrêter et je veux te demander pardon, car la Parole nous demande de ne pas nous coucher sur notre colère ».
Effectivement c’est dans Éphésiens 4 : 26. « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnera pas accès au diable. »
Et le Seigneur a continué ce travail dans nos cœurs, en réalisant notre manque de maturité personnelle et que nous avions de grands besoins d’aide pour aller plus loin avec le Seigneur.
La réponse est venue par une sœur, qui nous a dit que son pasteur de l’île Maurice arrivait dans les prochaines semaines et qu’elle voulait nous le faire rencontrer. J’ai raconté plusieurs fois cette superbe rencontre qui nous a conduits à partir avec ma famille à l’île Maurice accompagnés de plusieurs frères et sœurs. C’était en 1988, et là, le vrai travail a enfin commencé, car nous étions loin du vrai Évangile et pourtant tellement persuadés d’être dans le vrai avec des conceptions fausses que nous avions reçues dans nos églises en France.
J’arrive là-bas dans un pays pauvre à l’époque, les locaux de l’église étaient vieux, mal adaptés et je ressens de suite que cela n’a rien à voir avec notre style parisien d’une église dans le 16° arrondissement. Alors, je rencontre le pasteur Miki Hardy et lui demande où sont les anciens de l’église ? Il me répond :
– Voilà, nous avons 10 anciens à plein temps, qui travaillent à la prédication de l’Évangile dans tous les coins de l’île où ils montent des tentes, évangélisent et établissent les églises locales.
– Pasteur vous n’avez pas compris ma question ? Où sont les hommes d’affaires qui aident à la construction de l’église par leurs finances que nous appelons « anciens » à Paris .
Et là, il ouvre sa Bible et me démontre que dans le Nouveau Testament les anciens ont quitté leurs affaires, par exemple leur bateau de pêche pour suivre et servir Jésus. Et que le travail d’un ancien c’est de prêcher l’Évangile.
Et là, je me suis retrouvé tout bête, comment je n’avais jamais vu cela avant ? Cela tellement évident, c’est dans les évangiles , le livre des Actes.
Puis, j’ai posé certaines questions de ce type par exemple : sur le rôle du pasteur où j’avais toujours entendu cette définition bien française « Le premier parmi les égaux » c’est-à-dire en français courant : « le chef de tous les anciens ». Ou encore dans la traduction de certains « Le dictateur, celui avec lequel nous devons toujours nous aligner et toujours dire amen, merci pasteur ».
Et là, il m’explique que le pasteur est d’abord un ancien, soumis aux anciens et ne peut pas diriger l’église comme une entreprise, mais dans un esprit d’humilité et de brisement.
Qu’il doit rendre des comptes aux anciens concernant ce qu’il prêche, sur ce qu’il souhaite amener dans l’église dans un esprit de soumission au corps des anciens et en harmonie avec eux, venant du Seigneur.
Quel bouleversement et que c’était tellement bon de revenir à la Parole de Dieu avec un esprit d’humilité ne cherchant pas à glorifier les hommes, mais uniquement rechercher la gloire du Seigneur Jésus suivant le modèle qu’il nous a laissé dans le Nouveau.Testament.
Mais quelque temps plus tard, la révélation du message de la prédication de la croix est venue, suite à un accident où un serviteur de Dieu et son épouse sont décédés dans un accident de la route. Des fois, des choses incompréhensibles nous arrivent, et pourtant c’est pour notre bien et le bien de son église, car à travers cet horrible accident, Dieu nous a révélé la vie.
Romains 8 : 28 « Car toutes choses bonnes ou mauvaises concourent aux biens de ceux qui aiment Dieu « .
Les anciens, les pasteurs se sont réunis pour prier ensemble, remettant tout au Seigneur et de là est sorti d’abord une conviction de prier et de jeûner, cherchant la volonté de Dieu à travers sa parole et de voir sa puissance s’accomplir à travers la prédication de l’œuvre de la croix. L’Évangile n’est pas seulement les miracles et les guérisons, cela en fait partie ! Mais aussi la prédication du message de la croix, point fondamental d’amarrage de chaque chrétien au véritable Évangile. Le fondement de notre vie chrétienne, sur lequel chacun d’entre nous doit être enraciné : c’est-à-dire la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Source du salut, mais aussi instrument de notre marche dans la pureté et la sanctification, apportant aux chrétiens humilité et brisement de cœur. Un moyen extraordinaire d’unir les chrétiens dans leur vie de couple, leur vie de tous les jours et aussi de pouvoir travailler ensemble dans un esprit d’humilité et de fraternité profonde.
Si le message a bien été annoncé à ce moment, il m’a fallu plus plusieurs années pour le vivre pleinement, car c’est difficile à un homme de s’abaisser, par contre, c’est tellement rapide de vouloir s’élever. L’appel de Dieu, c’est de s’abaisser exactement comme disait Jean Baptiste : Évangile de Jean 3 : 30
« Il faut qu’il croisse, et que je diminue ».
Et bien c’est ce message qui a transformé ma vie ! Laissant de côté mon orgueil, ma prétention, pour devenir l’homme nouveau à la ressemblance de Christ. Bien sûr je ne suis pas arrivé encore, mais comme l’apôtre Paul dans Philippiens 3 : 13 « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est devant ».
Ma vie personnelle et ma vie de couple ont changé : aujourd’hui, je ne me dispute plus avec mon épouse, vous savez pour faire la guerre, pour se disputer : il faut être deux, et chacun se tient sur une position ferme et inconciliable avec l’autre.
Mais pour arrêter de se disputer ou de se faire la guerre, il suffit que l’un des deux meure et tout s’arrête !
Mais mourir ici, ne veut pas dire forcement mort physique, mais mourir à lui-même, abandonner son droit d’avoir raison ! Et là, le conflit s’arrête la maturité d’un chrétien, c’est de renoncer à lui-même, de prendre sa croix et de suivre Jésus !
C’est exactement ce que Jésus nous conseille dans l’Évangile de Mathieu 16 : 24
« Alors Jésus dit à ses disciples : si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. »
Ma vie de pasteur a changé : je ne suis pas « Monsieur sait tout, et dirige tout de l’église »
Non, je suis un simple serviteur qui dit au Seigneur :
« Seigneur envoie quelqu’un de plus capable que moi pour ton église, car ton serviteur commence à vieillir »
Vivre en paix avec son épouse, ses enfants, son église, ses voisins est une grande source inépuisable de joie et de paix…
C’est ma joie de vous présenter mon épouse, car je peux parler d’elle, mais il faut aussi pouvoir l’entendre, pour savoir ce que le Seigneur a fait dans sa vie. Donc je passe la parole à mon épouse ma chère Sonia.
Jean-Louis
Bonjour, mes amis,
je veux vous assurer que Dieu a transformé nos vies et que c’est une grâce de servir en couple le Seigneur Jésus.
C’est l’Évangile de la prédication de la croix qui a remporté la victoire dans chacun de nos cœurs.
Notre mariage a 47 ans, et nous servons le Seigneur, mais depuis que cet évangile de la prédication de la croix a touché nos cœurs, nous avons eu la victoire sur notre égoïsme.
Les chamailleries et oppositions du début de notre union ont disparu.
Tout a changé et nous servons le Seigneur dans sa paix et sa joie, loin des conflits du début.
Notre famille a été changée et nous voyons de nombreux fruits tout en attendant encore, que notre plus jeune enfant revienne au Seigneur.
Que le Seigneur vous encourage et persévérez dans la foi de notre Seigneur Jésus-Christ !
Sonia Gaillard