Bonjour à tous mes frères et collègues dans le Seigneur ! En effet, je souhaite particulièrement m’adresser à ceux qui prêchent sa Parole du Seigneur Jésus !
Bien sûr en premier à mes collègues dans le ministère comme pasteur, ou l’un des 4 autres ministères d’autorité d’Éphésiens 4 :11.
Nous croyons et sommes persuadés que chaque jour, l’Esprit du Seigneur nous parle, nous encourage, nous montre le chemin dans le service de Dieu. Et cela parle à nos cœurs et nous remet en cause et nous défie, mais c’est très important de s’arrêter et de s’examiner. Quelle grâce qu’en écoutant la Parole de Dieu, l’Esprit du Seigneur nous éclaire, nous encourage, mais nous remet en cause en même temps, afin que nous puissions redresser ou corriger ce qui est nécessaire. Et je suis persuadé que même les serviteurs de Dieu ont souvent besoin, ou de temps à autre, d’être redressés. Car il peut souvent arriver que l’on se lance dans une direction, qui nous éloigne de la vérité surtout en écoutant certains prédicateurs à la mode, qu’on soit dans un état où l’on est incapable de discerner si c’est vraiment fondé bibliquement ou pas. Et cela nous conduit irrémédiablement à nous éloigner de la pure et Sainte Doctrine. Mais faisons confiance à l’Esprit du Seigneur pour nous montrer et nous éclairer à rester sur le bon chemin.
Que de fois j’ai été reconnaissant envers l’équipe d‘anciens locaux avec qui je travaillais ainsi qu’avec l’équipe apostolique avec qui nous collaborions depuis plus de 33 ans.
Que de fois, je ne voyais pas, je ne comprenais pas que j’étais entré dans une fausse direction en marchant dans tout ce que je pensais être bon et claire.
Mon désir aujourd’hui, est de vous parler de la joie. La joie du ministère, la joie dans le service de Dieu.
Je crois que nous, les serviteurs de Dieu et tous ceux qui prêchent l’Évangile, nous devons ressentir dans nos cœurs une joie quand nous servons le Seigneur malgré toutes les circonstances favorables ou non. Tel que Paul en prison lors de ses épîtres comme celle aux Philippiens, surnommée « l’Epitre à la joie ». Pourtant il est en prison, très certainement à Rome, gardé par des soldats Romains. Il écrit à cette chère Église de Philippes dont il a posé le fondement avec ses compagnons d’œuvre : Timothée, Silas et Luc, suite à une vision reçue à Troas (Actes 16 : 9-40 lors de son second voyage missionnaire).
Pourtant à travers ses circonstances défavorables humainement, Paul voit cette épreuve comme une bénédiction !
Je me souviens pour ma part, il y a quelques années, j’étais parti avec mon scooter à un rendez-vous post opératoire afin de rencontrer le chirurgien qui m’avait opéré et qui m’avait déclaré tranquille pour une vingtaine d’ années, et j’étais reparti tout joyeux avec mon deux-roues, heureux, d’avoir pu témoigner à cet homme et d’avoir reçu une espérance de vie pour encore environ 20 ans. Mais en voulant prendre le périphérique parisien, je suis allé sur une route parallèle et cette route se terminait par un trottoir de 15 cm de haut, arrivant à vive allure, mon véhicule a décollé et je me suis retrouvé dans les airs pensant que j’arrivais auprès du Seigneur ! Quelques 20 mètres plus loin, j’atterrissais brutalement sur la route en bitume et surtout sur mon pied qui s’était placé en dessous des 250 kg de ma moto, après avoir été trainé sur plusieurs dizaines mètres, j’essayais en vain de me relever, ressentant un mal horrible au niveau de mon pied droit et quelques blessures sur le corps et même sur le visage. Heureusement, un automobiliste est venu à mon secours pour relever ma bécane ! Rentré à la maison tant bien que mal, avec ce pied abimé, mon épouse a tout de suite vu que j’avais plusieurs problèmes. Pensant que tout irait bien, je suis rentré dans l’ordre rapidement, je suis resté deux jours tranquille à la maison, mais hélas mon pied avait fortement gonflé et je ne pouvais plus mettre mes chaussures, j’ai donc décidé de partir aux urgences à la clinique et comme je ne pouvais plus marcher, j’ai repris mon scooter et je me suis garé devant les urgences de l’hôpital, et j’ai appelé une infirmière qui m’a envoyé une chaise roulante et on a décelé que le pied était cassé à plusieurs endroits et me voilà trois mois sans pouvoir me déplacer, alité chez moi. Et là, j’ai crié au Seigneur, et le Seigneur m’a répondu : “ Je te donne trois mois pour faire ce que tu n’as jamais pu faire, c’est-à-dire écrire tes 365histoires dans des livres, “. Et je me suis mis à rédiger par écrit ces histoires qui sont des encouragements et une bénédiction pour des milliers de personnes ! Dieu change tout à sa gloire !
Mais malheureusement aujourd’hui, beaucoup de pasteurs sont découragés et sont pris dans un mode « religion », une routine. Ils voient que les choses n’avancent plus, que l’Église est au ralenti et qu’il n’y a que très peu de choses qui se passent. Les serviteurs de Dieu sont alors découragés et perdent leur joie. Je connais même des serviteurs de Dieu qui me disent :
– « Je n’ai plus aucune envie de servir le Seigneur et de prêcher l‘Évangile ».
– Qu’a-t-il pu se passer dans les cœurs de ces hommes, qui ont été appelés dans le service de Dieu, pour parler de la sorte ? Que se passe-t-il à l’intérieur d’eux ? Quel est le sentiment qui les anime, de ne plus vouloir s’occuper de l’œuvre de Dieu ? De l’église locale, où en sont-ils ?
C’est pourquoi un grand nombre d’entre-deux sont dépressifs. Des pasteurs abandonnent et n’arrivent pas à continuer la route, et simplement persévérer. Pourquoi ? Souvent, parce qu’ils ne voient plus de fruits .
Les choses se passent d’une manière routinière et l’église est au ralenti. Cela emmène beaucoup de frustrations, de questions et la joie dans le service de Dieu est enlevée. Ce n’est pas normal, bien que le service de Dieu ne soit pas toujours facile, à l’intérieur de nous une joie doit nous animer dans le service de Dieu.
La question que l’on peut se poser est : « qu’est-ce qui fait la joie du Ministère ? ».
Eh bien, voilà 9 choses que je souhaite vous donner.
La première chose : La joie du salut en Christ. C’est une paix intérieure et un plaisir que l’on savoure venant directement de Dieu le Père, de son fils et le Saint-Esprit, c’est prendre plaisir à la bénédiction qui découle de la relation que nous entretenons avec chacun de ces trois personnes.
La deuxième chose : C’est la joie de lire sa Parole et que celle-ci est vivante et nous parle directement. On ne peut transmettre que ce que nous avons reçu de Dieu, sinon on invente. Ps 119.14 ; Jérémie 15 :16 « J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées ; Tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon cœur : Car ton nom est invoqué sur moi, Eternel, Dieu des armées ! »
Dès le début de ma conversion en 1971, c’est-à-dire il y a cinquante ans, j’ai reçu ces versets Actes 17 : 30 et 31 et si je passe par des moments difficiles ou d’intenses fatigues ces versets me redonnent la vie. – « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné (Jésus), ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts… » Oui, ces versets c’est l’appel que j’ai eu pour ma vie d’annoncer l’Évangile et cela me fait tellement de bien !
Attention, elle ne vient pas automatiquement : Nous l’expérimentons cette marche dans l’Esprit que lorsque nous entretenons une relation permanente avec Christ Jean 15 : 3 Après avoir été accompagnés par l’Église, ils poursuivirent leur route à travers la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des païens, et ils causèrent une grande joie à tous les frères. Quelle grâce de partager l’Évangile !
La troisième chose qui nous apporte la joie du Seigneur : L’onction de Dieu dans notre vie, c’est-à-dire : le ministère du Saint-Esprit à travers nous, quand on sert le Seigneur, qu’on prêche l’Évangile, et qu’on annonce le message de Jésus-Christ. Cette onction doit être expérimentée par chacun des pasteurs et des serviteurs de Dieu dans leur vie personnelle.
Par contre, quand il n’y a pas cette onction de Dieu, cette transmission de la vie de Christ – C’est là vraiment difficile, comme Paul le dit dans 2 Corinthien 4 : 7 « Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. » S’il n’y a pas ce trésor, le ministère de l’Esprit dans nos cœurs, cela devient décourageant assez rapidement. Il y a une condition très importante au verset 12 de ce même chapitre, qui donne les fruits de cette onction dans 2 Corinthien 4 : 12 « Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous. »
Il est indispensable que la mort agisse en nous, c’est-à-dire laisser agir cette mort à nos plans, nos ambitions, et nos désirs afin que nous portions le plan et la volonté de Dieu pleinement et la vie agira dans le cœur de nos auditeurs. La vie du Seigneur les transformera ! Cela est une grande joie d’expérimenter le ministère du Saint-Esprit et de ressentir que nous transmettons la vie de l’Esprit dans le cœur des hommes, que l’Esprit de Dieu est à l’œuvre, en parlant et en touchant les cœurs, cela entraîne une grande joie dans la vie d’un serviteur de Dieu.
Dans 1 Corinthiens 2 : 2-5, nous pouvons lire ce que Paul dit : « Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Moi-même j’étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte et de grand tremblement ; et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi soit fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. »
Alléluia ! Voilà l’assurance que Paul avait dans le ministère, pour transmettre la Vie du Seigneur.
Il parle d’une démonstration d’Esprit et de puissance. Il dit « ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit », une démonstration de la puissance du Saint-Esprit à l’œuvre dans les cœurs au travers de sa prédication.
Et quelle joie cela apporte dans le cœur d’un serviteur de Dieu qui ressent la transmission de la Vie de Christ, qui ressent qu’il ne travaille pas en vain, mais plutôt que le peuple de Dieu est en train d’être construit, établi en Christ.
Il n’y a pas plus grande joie dans le service de Dieu que de ressentir le ministère du Saint-Esprit. C’est vraiment encourageant et édifiant. Cela nous remplit de la joie du Seigneur. Alléluia !
Dans 2 Corinthiens 3, le verset 3 nous dit : « Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. » Amen !
Nous voyons ici que ce n’est pas juste un partage biblique où l’on emmène la connaissance de la Bible. Ce n’est pas une prédication sans vie, mais il y a une manifestation, une transmission de l’Esprit.
L’apôtre Paul précise, vous êtes une lettre écrite « non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ». Quelle joie ! Et je peux comprendre les pasteurs qui ont perdu la joie parce que leur prédication n’est qu’une lettre, il n’y a pas de vie. C’est une prédication morte. On ne ressent pas que cela touche les cœurs, que les cœurs sont remués et que les hommes sont transformés.
En plus on comprend alors, qu’on porte une Parole de vie, puissante qui n’est pas tirée de notre intelligence humaine, de notre sagesse humaine, mais qui vient directement de Dieu pour établir, affermir, construire la vie de nos auditeurs.
Mais par contre, c’est tellement important de servir le Seigneur de cette manière. Amen !
La quatrième chose qui amène la joie dans le cœur du serviteur de Dieu, c’est quand il voit les chrétiens grandir et être transformés.
Grandir spirituellement, parvenir à une maturité, se perfectionner, sortir de leur esclavage du péché. Quelle joie cela emmène dans le cœur d’un pasteur de voir les chrétiens être affermis, établis sur un fondement solide : sur Jésus-Christ à travers sa mort et sa résurrection !
Philippiens 1-3-4 « Je ne cesse, dans toutes mes prières pour vous tous, de prier avec joie, à cause de la part que vous prenez à l’Évangile depuis le premier jour jusqu’à maintenant. »
Dans 1 Thessaloniciens 3 : 8-9, l’apôtre Paul parle de sa joie. Nous lisons :
« Car maintenant nous vivons, puisque vous demeurez fermes dans le Seigneur. Quelles actions de grâces, en effet, nous pouvons rendre à Dieu à votre sujet, pour toute la joie que nous éprouvons à cause de vous, devant notre Dieu »
Extraordinaire la joie que cela apporte à un serviteur de Dieu quand les chrétiens sont affermis, traversent des épreuves, s’identifient à Christ ils ont des épreuves oui, mais ils persévèrent dans ces épreuves., ils grandissent, ils sont persévérants et patients. Ils ont la foi. Alléluia !
Quelle merveille de voir les familles et les couples être restaurés, unis pour servir le Seigneur au travers du ministère ! Et le bon berger, qui veille sur son troupeau, a la joie de voir les brebis que le Seigneur lui a confiées, grandir, devenir des Hommes faits de plus en plus, se perfectionner, progresser dans leur marche, remporter maintenant la victoire là où ils avaient failli.
Quelle joie cela nous apporte d’écouter des témoignages de chrétiens qui ont été touchés, bouleversés, changés ! Ils ont un témoignage qui glorifie Jésus ! Amen !
Quelle joie dans le cœur d’un serviteur de Dieu de voir le peuple de Dieu marcher dans la victoire et grandir, comprendre les choses de l’Esprit !
La cinquième chose : J’ai vécu des moments difficiles où dans le leadership de l’église, il n’y avait point d’unité, mais des conflits permanents, des séparations, de la compétition, l’imposition de la volonté humaine et charnelle. Chacun avait sa propre vision.
Je sortais de ces réunions d’anciens en pleurant, la chair de chacun étant tellement manifestée. C’était compliqué, difficile à vivre, souvent décourageant et frustrant, car il n’y avait pas d’unité au sein des responsables de l’église, car chacun voulait imposer sa compréhension humaine des choses. Quand il n’y a pas d’unité au sein des responsables, il n’y a pas d’unité au sein de l’église. On peut trouver des tas de justifications, mais le résultat est que l’église ne pourra jamais marcher dans l’unité et l’amour si l’équipe à la tête n’est pas unie.
J’ai vu tant d’églises commencer par l’Esprit et finir par la chair. Je pourrais faire des listes interminables d’églises qui ont disparu, pourtant elles avaient du monde, des finances, des locaux, mais l’orgueil d’un homme, souvent le pasteur ,a provoqué la chute de la totalité de l’œuvre.
Par contre quelle joie porte dans son cœur un serviteur de Dieu, de ressentir l’unité avec ceux qui travaillent avec lui, dans les responsables et bien sûr dans l’église, quand le peuple de Dieu est uni, quand le peuple de Dieu marche dans l’amour, quand ils se tiennent la main et s’encouragent les uns les autres dans l’unité où chacun est à sa place, servant le Seigneur avec humilité et douceur.
Lisons Philippiens 2 : 1-2 : « Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans l’amour, s’il y a quelque communion d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. » Amen !
Quand il y a l’unité d’âme et d’esprit (Alléluia !), quand le peuple de Dieu marche ensemble dans le même cœur, dans le même Esprit, d’une même âme, quelle joie extraordinaire ! Paul dit qu’il peut y avoir « quelque soulagement dans l’amour, […] quelque communion d’esprit », mais « rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. ».
L’unité est dans l’amour, unité de cœur et d’esprit. Cela fait la joie d’un serviteur de Dieu, pourquoi ? Parce qu’il n’aura pas travaillé en vain. Alléluia !
Dans le livre des Actes des apôtres au chapitre 4 : 32, il y avait une multitude de nouveaux convertis et au travers du ministère des apôtres dans la première église, l’unité était présente d’une façon tangible au milieu d’eux. Dans le verset Actes 4 : 32 :« La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux. »
C’est cela la vraie unité, mais elle ne peut être réelle et vraie qu’à travers le vrai message de l’Évangile, c’est-à-dire le message de la prédication de la Croix du Christ qui emmène le chrétien à perdre sa vie et à considérer son frère et sa sœur comme supérieurs à lui-même. C’est ce message et uniquement ce message de la Croix qui emmène cette unité et une joie extrême dans le cœur d’un serviteur de Dieu quand le peuple de Dieu marche ensemble dans l’unité : d’une même âme et d’un même cœur, mais c’est glorieux !
Regardons dans le livre des Actes des apôtres au chapitre 13 : 2, il y avait dans l’église d’Antioche, plusieurs serviteurs de Dieu qui étaient dans le jeûne et dans la prière. Et le Saint-Esprit leur dit :
« […] Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. »
L’unité était là, parmi eux, le Saint-Esprit parlait, communiquait et c’est ça que nous voulons vivre. Cela produit de la joie dans le cœur d’un serviteur de Dieu ; quand les responsables sont unis, il y a un même cœur, de la repentance, de l‘humilité.
Tout cela est le produit du Message de la prédication de la Croix du Christ. Quand les serviteurs de Dieu prennent leur croix, perdent leurs vies, s’humilient, se repentent, pardonnent, ont le courage de prendre cette croix et de se renier eux-mêmes : c’est là où l’unité vient. Extraordinaire !
Malheureusement, aujourd’hui il y a beaucoup de problèmes, de divisions, d’instabilité dans l’Église, même au sein des dénominations ! Les pasteurs sont membres d’une même dénomination, mais au milieu même de celle-ci il y a des conflits d’intérêts, des jalousies, provoquant de l’instabilité. Mais comme on est membre de la dénomination, on est là, on ne se remet pas en cause, on continue…jusqu’à un grave conflit qui fait tout exploser, mais c’est dans une attitude de tristesse et d’abattement et surtout sans cette joie extraordinaire de pouvoir ressentir le cœur de tous ceux avec qui on travaille.
D’où l’importance de vivre l’unité dans l’équipe des responsables !
La sixième chose qui emmène la joie dans le cœur des serviteurs de Dieu, c’est de voir la puissance de l’Évangile à l’œuvre dans les cœurs.
Dans 1 Thessalonicien 2 : 13, Paul dit : « C’est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, comme la parole de Dieu qui agit en vous qui croyez. »
En d’autres mots vous avez reçu la parole de Dieu, l’Évangile, non comme la parole d’un homme, mais comme ce qu’elle est réellement, travaillant dans votre vie, exerçant une puissance surnaturelle dans la vie de ceux qui adhèrent à l’Évangile. Nous voyons ici la puissance de l’Évangile. La joie que ça emmène dans le cœur d’un serviteur de Dieu de voir la puissance de l’Évangile à l’œuvre dans le cœur des chrétiens. C’est extraordinaire !
Le chapitre 1er, versets 5 à 7, nous dit : « […] notre Évangile ne vous a pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l’Esprit-Saint, et avec une pleine persuasion ; car vous n’ignorez pas que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous, à cause de vous. Et vous-mêmes, vous avez été mes imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup d’afflictions, avec la joie du Saint-Esprit, en sorte que vous êtes devenu un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe. »
Quelle joie de voir la puissance de l’Évangile ! De voir la puissance du vrai Évangile dans le cœur des chrétiens. Ce que cela emmène dans leurs cœurs et ce que ça fait dans leurs vies. Comment cela œuvre profondément. Comme la Parole de Dieu nous dit dans Hébreux 4 : 12 : « […] la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants […]. »
Quand nous voyons cela se passer dans le cœur des hommes, quand nous voyons l’Évangile pénétrer dans la profondeur des cœurs et emmener le chrétien à se repentir, l’emmener dans une conviction extraordinaire : quelle joie, il y a dans nos cœurs ! Gloire au Seigneur !
La septième chose : Une autre forme de joie que nous avons, c’est quand nous nous identifions nous-mêmes à Christ. Quand il y a une identification aux souffrances de Christ, à la mort de Christ à la Résurrection de Christ dans notre propre vie. La joie de participer aux souffrances de Christ.
Dans Colossiens 1 : 24 nous lisons ceci : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps qui est l’Église. »
Voilà l’apôtre Paul qui avait la joie. Il se réjouissait de participer aux souffrances de Christ. Pourquoi ? Parce que cela allait faire du bien à l’Église. Et il avait la joie de donner sa vie, la joie d’offrir sa vie en sacrifice, la joie de participer aux souffrances, aux afflictions, aux persécutions, aux épreuves parce qu’il savait que l’œuvre de Dieu s’accomplissait en lui.
Et qu’à travers tout cela, cette souffrance et cette mort, il allait transmettre la Vie de Christ, cette Vie de Résurrection ! Merveilleux ! Extraordinaire ! Et nous avons besoin de nous réjouir en participant aux souffrances de Christ.
La huitième chose : la joie d’avoir une vision claire à accomplir. Le pasteur qui ne sait pas où il va, qui vient dans l’église, qui prêche sans avoir une vision claire, sans savoir où il va, sans savoir ce que le Seigneur lui demande d’accomplir, sera frustré… triste. Mais quand le Plan de Dieu est clair, je sais très bien dans mon cœur ce que Dieu me demande d’accomplir, ce qu’il me demande de dire, ce qu’il me demande d’enseigner. Et cela me donne la joie, car c’est un honneur de travailler avec le Seigneur.
Lisons dans 1 Corinthiens 3, Paul parle de la grâce qui lui a été donnée, mais avant cela au verset 9, il dit :
« Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. »
Qu’est-ce que Paul est en train de dire ? Nous construisons vos vies en travaillant avec Jésus. Il parle d’être co-ouvriers avec Lui. Un ouvrier travaille, un ouvrier construit, et l’apôtre Paul œuvrait avec Jésus. Il était le serviteur de Dieu, le porte-parole de Dieu. Il était honoré de pouvoir travailler avec le Seigneur. Quelle joie de travailler avec le Seigneur !
De pouvoir être partenaire de Jésus dans la construction de Son Église. Ah ! C’est la chose la plus extraordinaire que nous pouvons faire dans notre vie ! De savoir que nous ne travaillons pas en vain.
Si nous lisons un dernier verset, l’apôtre Paul avait une vision claire pour lui-même et pour le ministère. Il dit dans Philippiens 3 : 12, :
« Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection Mais je cours pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi, mais je fais une chose ; oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »
Voilà la vision claire d’un serviteur de Dieu. Paul courait cette course vers la perfection. Il voulait remporter le prix de la vocation céleste en Jésus-Christ. Il avait d’une part une vision claire pour sa vie et d’autre part une vision claire pour le peuple de Dieu, pour l’Église, en travaillant avec le Seigneur pour construire la vie du peuple de Dieu. 1 Corinthiens 3 : 9, « Car nous sommes des collaborateurs de Dieu et vous êtes le champ de Dieu, vous êtes l’édifice de Dieu « (Version la Bible en français courant). C’est ça qui doit brûler dans le cœur du serviteur de Dieu. La joie de travailler avec le Seigneur pour construire des vies. Ajouter pierre sur pierre pour la construction de cet édifice, autrement on travaillerait en vain.
Et la neuvième chose : que j’aurais pu mettre en premier, la joie et l’espérance qui suivent la repentance. Il nous arrive à tous de perdre la vie de l’Esprit et de partir dans des chemins de traverse, mais le Seigneur est là et il veille sur ses serviteurs et sur ses enfants. Nous perdons alors notre paix et nous nous apercevons ainsi que nous sommes engagés sur une fausse route, car nous avons pris notre chemin au lieu de prendre la direction du Saint-Esprit. Il suffit alors de nous arrêter et de reconnaître notre erreur devant le Seigneur, de nous humilier devant Lui, car la Parole de Dieu nous dit dans 1 jean 1 : 9 -”Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. “
Mes frères et sœurs, j’aimerais vous dire personnellement que dès que je me repens, je retrouve la joie du Seigneur, la foi, l’espérance et tout devient possible ! N’hésitons pas à nous arrêter et à nous repentir et le Seigneur nous fera grâce.
Mes frères je vous encourage ! Pourquoi ? Parce que beaucoup ont perdu la vision, la joie, la foi et sont découragés. Retournons à la base, prenons notre croix, suivons le Seigneur, permettons à l’Esprit de Dieu de faire une œuvre dans notre cœur et nous comprendrons sa vision, son plan, le ministère, et la joie dans le service de Dieu. Que le Seigneur vous bénisse, que vous soyez encouragés à retrouver cette joie et que la grâce du Seigneur soit avec vous !” Mes frères et sœurs c’est la dernière vidéo qui va sortir de ma part avant la conférence CTMI de l’île Maurice, et cette conférence est une conférence spéciale pour les serviteurs de Dieu et les pasteurs. Tous ceux qui ont un ministère parmi les cinq ministères peuvent s’inscrire, c’est gratuit, il suffit de suivre le lien internet que je vous mets dans la description et aussi sur la petite vidéo que vous avez déjà vue, mais que je repasse pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de la voir, et on se retrouve le 6 et 7 mai pour assister à cette conférence par Internet. Que le Seigneur vous bénisse et je suis certain que cette conférence vous apportera beaucoup et vous serez particulièrement bénis et cela vous donnera une nouvelle vision de votre ministère et de l’appel du Seigneur, à bientôt donc , et que le Seigneur vous bénisse.
Important : du 6 et 7 mai 2021 Conférence des pasteurs et des responsables d’église par Internet avec l’équipe CTMI et le pasteur Miky HARDY. La conférence sera traduite en 13 langues !
Renseignement et inscription sur : https://build-conference.com/fr/